Sacrement des malades

10 novembre 2019

Le sacrement des malades, un sacrement de guérison

Parmi les sept sacrements, il y en a un qui est moins connu, c’est le sacrement ou onction des malades. A côté des 3 sacrements de l’initiation chrétienne : baptême, confirmation, eucharistie, des 2 sacrements pour la vie et la mission de l’Eglise : ordination et mariage, il y a 2 sacrements de guérison : la confession ou sacrement de la Miséricorde - qui renouvelle la grâce du baptême – et le sacrement des malades.

Tous les sacrements ont pour finalité de nous donner accès à la grâce de Dieu en vue du Salut. Un sacrement est un signe sensible, visible et efficace qui nous permet de voir, comprendre et accueillir une réalité invisible, mais réelle, qui est la grâce de Dieu, c’est-à-dire, Dieu qui se donne par amour pour nous, à notre mesure. Les sacrements, c’est comme l’amour ou l’amitié que nous pouvons avoir les uns pour les autres. L’amour ou l’amitié sont invisibles, mais nos gestes, nos signes, nos paroles les rendent accessibles et visibles. C’est ainsi que Notre Dieu agit pour nous par les sacrements avec tendresse.

Le sacrement des malades trouve son origine dans l’épître de Saint Jacques : « Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les prêtres de l’Eglise et qu’ils prient sur lui après fait une onction d’huile au nom du Seigneur. La prière de la foi sauvera le malade et le Seigneur le relèvera. S’il a commis des péchés, il lui seront pardonnés » (Jc 5, 14-16), qui met en évidence le fait que la communauté chrétienne, dès l’origine a suivi le Seigneur dans le soin des malades, et a continué à faire ce qui lui-même a fait.

Dans ce sacrement « pour les malades », il s’agit bien de demander le relèvement, non seulement du mal qui affecte la personne, mais aussi le relèvement du péché. Il s’agit d’une véritable guérison, d’une libération, d’un pardon. La grâce qui est donnée, est celle de la compassion par laquelle le Seigneur vient au plus près de nous, au coeur de notre maladie, et nous donne force par sa présence.

Loin d’être un sacrement pour se préparer à mourir, c’est un sacrement pour nous faire vivre. Il n’est pas rare de voir des malades soulagés de de voir des malades soulagés de voir des malades soulagés de leur mal après avoir reçu ce sacrement, ou au moins de retrouver force et courage pour affronter le mal sans se laisser abattre.

Quand est-il opportun de le recevoir ? Lorsque notre intégrité physique est fragilisée voire menacée par une maladie physique, un mal psychologique, par l’âge ou par toute autre circonstance, il peut être sage de demander à le recevoir.

Ce sacrement est célébré communautairement deux fois par an (autour de la fête de Saint Véran - le 13 novembre - et autour de l’anniversaire de la naissance, du baptême et de la première messe de l’abbé Alexandre Martin, le 9 juin).